L'alimentation face au cancer de la prostate

Voici un sujet qui va en intéresser plus d'un. Les facteurs de risque du cancer sont, en tête et à égalité, le tabac (30%), l'alimentation et l'obésité (30%). Viennent ensuite la sédentarité, les facteurs héréditaires, l'exposition professionnelle, les infections, et les facteurs périnataux dans l'ordre des 5%. Viennent ensuite l'alcool, le statut socio-économique er les facteurs liés à la vie reproductrice. Enfin, en queue de peloton à 2 et 1%, les rayons UV, la pollution, le sel, les médicaments et procédures médicales.
Nous allons dans ce nouveau sujet nous intéresser au chapitre alimentation et contrôle de poids corporel :
Pour commencer, l'alcool dont la consommation doit être proche du zéro. Si on ne peut s'en passer, limiter la consommation à 2 verres par jour.
Coté sédentarité, être actif physiquement au moins 30 minutes par jour.
Carence en végétaux: Consommer en abondance une grande quantité de fruits, de légumes, de légumineuses ainsi que d'aliments à base de grains entiers, si possible pas ou peu contaminés aux pesticides. La liste des aliments à privilégier va suivre...
Embonpoint et obésité: Demeurer aussi mince que possible avec un indice de masse corporelle situé entre 21 et 23 kg/m2.
Alimentation industrielle: Évitez les boissons gazeuses et réduire au minimum la consommation d'aliments très riches en énergie contenant de fortes quantités de sucre et de gras.
Excès de viande rouge et de charcuterie: Réduire la consommation de viandes (bœuf, agneau, porc) à environ 500g par semaine en les remplaçant par des repas à base de poisson, d'œufs ou de protéines végétales. Limiter au minimum les charcuteries.
Excès de sel: Limiter la consommation de produits conservés dans du sel ainsi que les produits en contenant beaucoup.
Consommation de suppléments: Ne pas compenser systématiquement une mauvaise alimentation en utilisant des suppléments. La synergie offerte par la combinaison d'aliments est de loin supérieure pour diminuer le risque de cancer.

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Les végétaux, une source abondante d'agents anticancéreux.

La reconnaissance du potentiel thérapeutique de plusieurs plantes est un phénomène très ancien : même nos lointains ancêtres les chimpanzés sont aptes à identifier des espèces végétales qui possèdent des propriétés médicinales capable de combattre efficacement certaines de leurs maladies. La recherche effectuée au cours des dernières années est parvenue à mettre en évidence le fait qu'un grand nombre de plantes et de denrées faisant partie du quotidien alimentaire de plusieurs cultures constituaient des sources exceptionnelles de molécules détenant la capacité d'interférer avec certains processus à l'œuvre dans le développement des cancers, d'une façon analogue au mode d'action de certains médicaments utilisés aujourd'hui.    
Les propriétés anticancéreuses associées aux composés présents dans les aliments d'origine végétale n'ont rien d'abstrait ou de théorique. Au contraire, la présence de molécules capables d'interférer avec le développement du cancer est un phénomène largement répandu chez les végétaux, de sorte que la majorité des médicaments de chimiothérapie utilisés aujourd'hui proviennent de sources végétales. Dans la même veine, plusieurs composés d'origine nutritionnelle qui ont une activité inhibitrice de certains phénomènes associés au développement du cancer servent actuellement de modèles pour l'industrie pharmaceutique dans le but de fabriquer des molécules analogues qui seront utilisées pour traiter le cancer.
Promouvoir une consommation accrue d'aliments riches en molécules anticancéreuses pour prévenir le cancer ou ses récidives revient donc à puiser de nouvelles possibilités d'intervention thérapeutique dans une banque de données élaborée par la nature depuis 3,8 milliards d'années au moyen d'un processus d'essais et d'erreurs semblable à celui qu'utilise l'industrie pharmaceutique pour découvrir de nouveaux médicaments qui parviennent à soulager différentes maladies.
L'utilisation de ces molécules présentes dans notre alimentation quotidienne est d'autant plus importante que nous courrons constamment le risque de développer des tumeurs et que l'utilisation des molécules anticancéreuses permet de maintenir ces tumeurs dans un état latent...

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A la recherche des aliments anticancéreux.

L'identification des aliments possédant des quantités importantes de molécules anticancéreuses revêt une énorme importance pour maximiser nos chances dans notre lutte contre le cancer. Il suffit de fabriquer des extraits bruts de végétaux, stériliser les préparations obtenues et utiliser ce matériel pour déterminer dans quelle mesure il inhibe la croissance de différentes tumeurs à l'aide de modèles de cellules cancéreuses cultivées en laboratoire. A titre d'exemple, les extraits d'ail, de betterave et de certains choux, comme le kale, provoquent un arrêt de la croissance de cellules cancéreuses isolées de tumeurs du sein et de la prostate.
Voici une liste non exhaustive de végétaux ayant été testés dans l'ordre d'éfficacité, l'ail étant le n° 1 des anticancers :
- Ail
- Chou de Bruxelles
- Oignon vert
- Poireau
- Brocoli
- Chou fleur
- Chou kale
- Oignon jaune
- Chou
- Chou frisé
- Betterave
- Tête de violon (crosse de fougère)
- Jalapeño (piment vert)
- Chou rouge
- Cèleri
- Poivron orange
- Épinard
- Radicchio
- Asperge
- Courge poivrée
- Aubergine
- Pomme de terre
- Tomate
- Endive
- Laitue Boston
- Haricot vert
- Laitue romaine
- Carotte

Certains aliments d'origine végétale possèdent aussi de puissantes propriétés anti-inflammatoires et peuvent contribuer à empêcher la création d'un climat d'inflammation propice au développement du cancer. La curcumine du curcuma, par exemple, ou le resvératrol du vin rouge contiennent des molécules capables de bloquer une étape cruciale de la synthèse de la COX-2 par les cellules cancéreuses (vin rouge sans alcool conseillé, bien sur! ).
Cette propriété anti-inflammatoire semble être partagée par plusieurs végétaux. L'ajout de groseilles à maquereau, de mûres ou de canneberges à des cellules dérivées d'un cancer de la prostate inhibe remarquablement la hausse de COX-2 induite par le TNF, une puissante molécule impliquée dans l'apparition de l'inflammation.
Liste de petits fruits dans l'ordre d'efficacité, la canneberge étant en tête de peloton:
- Canneberge
- Baies d'argousier
- Mûre
- Amélanche
- Bleuet nain
- Myrtille
- Groseille blanche
- Groseille rouge
- Cassis
- Framboise
- Fraise

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Bonjour mon conjoint a été diagnostiqué dun cancer prostate gleason 9 d'emblée métastasé en mars 2023 à 53 ans (psa 528) . Il suit actuellement une chimio (docetaxel) + firmagon mensuel + abiretarone quotidienne. Le psa est quasi indetectable aujourd'hui.
Nous suivons une alimentation faible en glucides ( à part les fruits et legumes) avec bcp d ail et curcuma.
Nous sommes tentés d aller carrément en alimentation cetogene et/ou compléments alimentaires ( melatonine , berberine, curcuma, vitamine c etc...) voire suivre la méthode schwartz.
Des avis à ce sujet? Une liste des essentiels est elle déjà eprouvée?
Merci

Il est clair que le régime alimentaire est une clé important et notamment tout ce qui a trait aux glucides. Beaucoup d'indices en ce sens mais pas encore  de preuves définitives , car il est trés difficile d'isoler un seul facteur  Comme le dit D'amico (celui des grades)  au sujet de la publication de 2023 Vivian Liu (plus bas),  beaucoup de facteurs qui entrent en jeu  :  [i]Bien que les résultats soient prometteurs, ils  prouvent pas qu'un régime à base de plantes a amélioré les résultats du cancer de la prostate mais seulement qu'il existe un lien entre les deux...Cela dit, il existe des preuves biologiques que les régimes à base de plantes sont plus sains et peuvent renforcer le système immunitaire.. Il y a donc une logique biologique qui permet de ralentir le risque de progression de n'importe quel cancer grâce à la surveillance immunitaire". D'autre part, les personnes qui suivent un régime à base de plantes ont également tendance à faire de l'exercice, ce qui a pour effet de renforcer le système immunitaire[/i].

Vivian Liu estimait ses résultats suffisamment établis pour les présenter au congrès ASCO fin mai 2023 (le congrès des cancérologues US). Son étude porte sur 2000 patients , suivis pendant 7 ans. Elle constate que  [i]"Les régimes à base de plantes ont été associés à de meilleurs résultats, le groupe de patients ayant la plus grande consommation d'aliments à base de plantes ayant un risque de progression de la maladie par rapport au groupe de patients dont l'alimentation comportait le moins de végétaux. Le risque de récidive était également inférieur de 53 % dans le groupe ayant la plus grande consommation de végétaux par rapport au groupe ayant la plus faible consommation. Cette association ne varie pas en fonction de l'âge, du rythme de marche ou de la gravité du cancer".[/i] .

A noter que d''autres auteurs ont également relevé que  [i]d'autres approches diététiques autres que celles basées sur les plantes ont également suggéré des avantages en termes de Cpa, notamment le régime pauvre en glucides, le régime cétogène (modèle animal) , le régime pauvre en glycémie et le régime pauvre en graisses à base d'huile de poisson.[/i].

Vivian Liu : Diet Higher in Plants Associated With Lower Risk of Prostate Cancer Progression and Recurrence .
Traduction via Deepl un des meilleurs traducteurs gratuit en ligne

Merci Fred pour cette superbe réponse, tu es une bible...
Et bienvenue à toi Valérie.
La méthode du Dr Schwartz a l'air de bien marcher sur certaines personnes. C'est d'ailleurs celle qu'a choisi le Youtubeur miraculé Guy Tenenbaum (Cancer thérapy). Elle comprend également des compléments alimentaires (à ne pas cumuler avec ceux de Beljanski). Je m'en inspire en partie pour mon régime alimentaire mais pas à 100%, et sans les compléments. J'ai aussi, parmi mes nombreux livres de chevet, l'ouvrage des Dr. Beliveau et Gingras : "Les aliments contre le cancer" qui recèle de pas mal d'infos intéressantes sur le sujet.  
Coté compléments, j'en ai déjà pas mal: Calcium/vitamine D et Potassium pour compenser les pertes occasionnées par l'hormonothérapie. Du fer aussi car j'en manque un peu parfois, peut-être que c'est parce que je mange moins de viande (?). De la mélatonine aussi et je viens de commander du sulforaphane. Et enfin, 6 gélules de Pão Pereira journalières.
Vous parlez de Curcuma. A notez que son absorption par l'organisme est très mauvaise. Il faut l'associer à du poivre pour que ce soit vraiment efficace. Pour le brocolis, il perd beaucoup de ses capacités s'il est cuit. Il faut le consommer cru et c'est pas terrible. Je vais commencer à faire pousser des jeunes pousses qui sont beaucoup plus riches en sulforaphane et bien plus agréables à manger crues...
Enfin, comme le souligne Fred, l'association avec une activité physique régulière est un gros plus....

Merci pour vos retours..effectivement entre regime cetogene et regime à base de plantes tout est dit et son contraire aussi!! Pas facile de se faire une idée.

Un rapide message d'encouragement à Valérie.
Avoir un conjoint est une bénédiction quand on est touché. Mon épouse est d'une aide décisive pour le contrôle de mon alimentation, seul je n'en ferais pas autant, en m'autorisant nombre de petites exceptions .. Elle voit bien que des fois, ça me frustre colossalement, mais je sais que c'est pour la bonne cause .. Elle me suit dans mes nouvelles "lubies" : faire pousser des brocolis (consommateur en temps), préparer 40g les flocons d'avoine avec une température n'excédant pas 60°, respecter un jeune nocturne de 13h min, etc etc . Nous devons développons tous , des nouvelles routines parfois à 180 degrés de nos habitudes précédentes, la conduite du changement est quand même beaucoup plus facile à 2. (et au passage elle en profite un petit peu en ayant retrouvé une ligne de jeune fille !)

Bonjour à tous,
Moi je fais partie des personnes qui ne croient pas à tout cela.
Je fais du sport, j'ai une alimentation normale, je bois raisonnablement de l'alcool, je ne fume pas.
Et comme dit Valérie, tout est dit et son contraire, cependant chacun est libre de faire ce qu'il veut, moi je veux profiter du reste de ma vie sans contraintes supplémentaires, c'est déjà pas facile à supporter.
Le seul conseil de l'oncologue de mon épouse qui est suivie pour un Glioblastome stade 4 ( eh oui on est touché tous les deux par le cancer ), c'est l'activité physique, ni elle ni mon oncologue ne m'ont jamais parlé de régime alimentaire.
Comme je l'ai dit chacun fait ce qu'il veut, c'est un choix de vie.
Bon courage à tous et bon week end.

Salut Stick,
Tu as raison, chacun est libre et si tu as décidé d'en profiter pour le temps qu'il te reste, libre à toi, surtout qu'avec ton épouse, vous portez un lourd fardeau.
Après, il ne faut pas oublier le facteur âge qui peut avoir son importance dans les décisions.
Dans nos cas, en partant sur les plus mauvaises statistiques sur une personne qui accepte bien les traitements, on parle de 5 ans d'espérance de vie. Hé oui, 5 ans , ile ne faut pas l'oublier. En tous cas, moi, je ne l'oublie pas.
Alors, dans ton cas, on peut dire que tu vivras jusqu'à 74/75 ans. C'est déjà une vie comme qui dirait et tu peux te dire que tu vas en profiter pour le temps qu'il te reste.
Dans mon cas, on parle de 65 ans. C'est court je trouve, pas toi? Alors , en profiter, ben, je dirais que je l'ai largement fait. Je n'ai jamais été raisonnable, tabac, alcool, bouffe et sédentarité à gogo. Je paye l'addition quoi. Alors si les quelques sacrifices que je fais, qui n'en sont pas d'ailleurs car je me suis habitué à ce mode de vie et ça me va très bien, j'en suis même à aimer le sport inimaginable il y a quelques temps encore, si tout cela me permet de gagner du temps, et bien je préfère tenter le coup. On verra bien demain.
Et je ne parle pas du mari de Valérie qui a 53 ans...
Bon, sinon, pour ne pas plomber l'ambiance, il ne faut pas non plus oublier que plus on est jeune, mieux l'on résiste en principe. Quant aux 5 ans, c'est dans la fourchette basse. La fourchette haute, c'est 10 voire 15 ans d'espérance de vie et je compte bien en faire partie...
Qui ne tente rien....

Oui je fais partie de celles qui pensent que l'on doit faire des efforts dans la limite de ce qu'on est capable d'endurer dans le contexte. Mais c'est vrai que j'aimerais qu' il y a tellement d infos sur l alimentation partout et que c est difficile de s y retrouver surtout qu aucune étude médicale n est vraiment entreprise pour valider .Le corps médical traditionnel n orienté vers rien car auxine étude..C est juste très dommageable pour les patients.!! Avez vous un contact en médecine integrative sur Paris?merci

Hello,
Il ne faut pas se fier aux statistiques !
5 à 10 ans ?
Mon oncologue me l'a dit aussi, elle suis des personnes du cancer de la prostate depuis plus de 20 ans et elles sont toujours là.
D'autres sont parties au bout d'un an, (que nous avons connu, Xavier avec qui j'ai beaucoup échangé en MP) et bien en dessous des statistiques
Chaque personne est différente et donc, je préfère ne pas me fier à ces stat.
Bon dimanche

Bonjour Valérie,
Je suis heureux de voir que tu as choisi de suivre mon conseil en intégrant ce groupe .
Oui, il y a un centre d'oncologie intégrative dans le 92 à Levallois Perret, Institut Raphaël.
En ce qui concerne les compléments alimentaires, tous les oncologues te diront de ne pas en prendre. En effet, certaines molécules peuvent annuler les bien faits de la chimio et d'autres sont déjà présents. Donc prudence ! En ce qui me concerne, pendant toute la durée de la chimiothérapie, j'ai choisi de prendre uniquement de la mélatonine et de ne suivre aucun régime alimentaire hormis un supplément de brocolis cuit uniquement à la vapeur afin qu'ils restent bien fermes.
Je te souhaite à toi et ton compagnon un bon combat.
Alain

Merci à tous pour vos messages.

Bonjour j'espère que vous allez bien.Quel site recommandez vous pour les compléments alimentaires? Pour la Pão Pereira? Ainsi que pour Le protocole Schwartz? Histoire de se renseigner avant peut-être de nous lancer ?

Pour le Pão Pereira, je vais directement sur le site de la Maison Beljanski, aux USA. Tu y trouves d'autres compléments comme le Real Build qui fait remonter le taux de plaquettes et globules blancs. J'en ai pris pendant la radiothérapie car, à cause des rayons sur la moëlle épinière, mes niveaux et du coup, mes défenses immunitaires avaient baissé en dessous des seuils admissibles et ça avait très bien marché. J'avais pris du Ginko aussi mais celui-là ne concerne vraiment que les gens qui ont de la radiothérapie, pas dans ton cas. Il existe aussi un composé qui a l'air pas mal, c'est le Rauwolfia Vomitoria dont les essais, aux USA bien sur, ont donné des résultats très positifs. En revanche, pas à prendre pour l'instant, dans le cas de ton mari comme du mien, car il joue aussi sur la partie hormonale et le PSA et donc, comme nous sommes sous hormonothérapie, pas conseillé pour le moment. Je me le garde pour quand je n'aurais plus de filet, c'est à dire la fin du traitement...
Il y a d'autres sites qui vendent du Pão, moins cher bien sur, mais les concentrations sont plus faibles et le produit est moins pur donc attention!
Si tu veux d'autres infos sur Beljanski, demande. J'ai passé des heures dessus et j'ai tout épluché sur le Net. En plus, j'ai lu tout les bouquins, à charge ou à décharge qui existent sur le marché concernant le personnage et ses traitements....  
https://www.maisonbeljanski.com/fr

Pour le traitement du Dr Schwartz, j'ai aussi étudié la question, vu quelques conférences, mais je n'ai pas été plus loin. Le régime cétogène très strict, je ne suis pas encore prêt. Les toubibs qui conseillent Beljanski font des recommandations alimentaires mais pas aussi poussées. Pour le traitement Schwartz, je l'ai trouvé là:
https://www.la-vie-naturelle.com/protocole-metabolique-schwartz.html?gclid=CjwKCAjwo9unBhBTEiwAipC111EbqgLRdgvfnmjkRNbhECMzcn_uGLwxaevkp8gtSyGbhVMUyyyfxhoCKN0QAvD_BwE

Merci, je vois que tu ne dors pas beaucoup!