Le rôle possible du collagène type 3 dans le contrôle des métastases (sujet de recherche)

A ce stade c'est juste une piste de recherche mais c'est un espoir à moyen terme:

Les chercheurs de Mount Sinai (des gens sérieux) ont montré dans des études sur les souris à partir de cancer du sein (assez proche du notre) et du cou que les cellules cancéreuses restent dormantes  en sécrétant du collagène de type III dans l'environnement qui les entoure. Elles deviennent malignes lorsque le niveau de collagène diminue. En sens inverse , les chercheurs ont découvert qu'en enrichissant l'environnement des cellules avec ce collagène, ils pouvaient forcer ces cellules à rester dans un état dormant et empêcher la récurrence de la tumeur.
L'équipe a également examiné ce collagène, dans des échantillons provenant de patients humains atteints d'un cancer de la tête et du cou. Les patients dont le cancer s'était propagé aux ganglions lymphatiques avaient tendance à avoir des tumeurs primaires avec moins de collagène de type III à proximité que les patients n'ayant pas de cancer dans leurs ganglions lymphatiques, ce qui suggère que le cancer avec moins de collagène de type III pourrait se propager plus facilement à d'autres parties du corps.

2 Aspects : La quantité de collagène secrétée  diminue avec le temps tout en montrant des changements de structure et par ailleurs il existe  une voie de signalisation, par laquelle le collagène de la tumeur modifie la chimie de l'organisme et maintient les cellules cancéreuses voisines en sommeil. La perturbation de ce processus entraîne la "réactivation" des cellules cancéreuses.

Cette étude suggère qu'en utilisant des stratégies visant à enrichir le microenvironnement tumoral en collagène de type III, il est possible de prévenir les métastases en activant la dormance des cellules tumorales.

mountsinai.org/about/newsroom/2021/researchers-discover-how-cells-from-tumors-remain-dormant-for-years-before-metastasis-occurs
traduction DeepL gratuit
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Mon commentaire:  Les différents types de collagènes étant produits par l'organisme à partir des peptides de collagènes (briques d'acides aminés), ces dérives pourraient être dues à des  modifications de l'expression de gènes soit à la suite d'une mutation, soit à la suite de modifications épigénétiques (qui peuvent être renversées). Et ça, ça peut se contrôler en partie . Les principaux facteurs de ces modifications sont les expositions aux perturbateurs endocriniens (meubles en agglo , peintures, emballages, pesticides etc..) , l'alimentation  et le stress . En effet certains aliments comme le brocoli ,par exemple, limiteraient ces modifications,  voir à dose pharmaceutique permettraient la réexpression plus ou moins complète des gènes (ex le fameux sulforaphane).

Merci pour les infos,
Mon cocktail idéal, 2 à 3 fois par semaine, c'est du brocoli bio tout juste cuit, bien croquant, soupoudré généreusement de curcuma, d'ail, de gingembre et bien arrosé d'huile d'olive de chez moi. C'est de la dynamite! Ça gargouille et ça détonne en sortie de pot d'échappement parfois mais bon, si ça fait du bien...