L'impact probable du jeune intermittent

Important: il s'agit ici d'une étude sur des femmes en rémission d'un cancer du sein . Ceci étant les conclusions sur l'impact du jeune "nocturne" me paraissent généralisables, surtout sur le CaP, qui est son très proche cousin: Jeune nocturne = glycémie moins élevée et moins d'insuline = moins d'engrais pour les cellules malignes. Sans doute un petite pierre à l'édifice, mais comme le Cap est multifactoriel, cela vaut le coup d'explorer le plus de pistes possibles.

Cette publication de 2016 porte sur le suivi sur 11 ans de 2400 femmes en rémission d'un cancer localisé du sein. L'idée était de voir si une alimentation riche en fruits/légumes/fibres, et faible en gras, réduirait le risque de récurrence. Rien de probant de ce coté là.
En revanche l'analyse des données à montré qu'un jeûne de moins de 13H par nuit était associé à un risque de récidive de 36 % plus élevé qu'un jeûne de 13 heures ou plus par nuit. C'est un impact "colossal" pour une contrainte finalement pas très forte. Attention:  la collecte des données de base étaient faite par téléphone, donc avec beaucoup de biais possibles.

Cela s’expliquerait par le fait ce jeune entraine une baisse significative du HBA1c (l’hémoglobine glyquée) reflet de la glycémie sur plusieurs mois .
La consommation d'aliments dans la nuit peut entraîner un désalignement des rythmes circadiens, ce qui peut influencer les habitudes de sommeil et perturber les facteurs métaboliques, tels que la glucorégulation. Il a été également montré que la sensibilité à l'insuline décroit dans la journée pour être plus faible la nuit .

2016 : Prolonged Nightly Fasting and Breast Cancer Prognosis , Catherine R. Marinac
Pour  lire "facilement" les publication en anglais , je copie colle le pdf sur word puis traduction avec DeepL version gratuite.

Bon alors je suis un mauvais exemple. Déjà que je ne dors pas beaucoup la nuit, en plus, j'aime bien manger.
Bon après, en général, c'est pas du très nocif. Quelques gâteaux sans sucre, des fruits et un bon lait d'amande au matcha.
Je contrôle mes pulsions...

"J'aime bien manger ": mais  ça doit être le cas de quasiment 100%  de nos "collègues"   . D'ailleurs le surpoids est clairement identifié comme un des facteurs, la génétique étant très minoritaire (j'ai lu quelque part 5%),  mon IMC était d'ailleurs à 29.

La piste de réduire l'insuline est un des leviers , à mon avis, à utiliser. Pratiquement toute prise de nourriture va déclencher de l'insuline, plus ou moins fortement selon son type (laits et fromages étant dans les pires). Mon interprétation perso pour le régime de base est donc d'éviter le snacking, se concentrer sur 3 repas par jour et limiter les aliments à forte réponse insulinique (rien de révolutionnaire).

Le deuxième étage de la fusée est de pratiquer un jeune intermittent qui aurait le mérite de faire baisser la glycémie moyenne et de diminuer la résistance à l'insuline. Le truc c'est pour quelle durée?  Pour tenir dans le temps, il faut que soit relativement facile à suivre. Dans les documents accessibles aux non spécialistes, je n'ai pas trouvé de durée minimale objectivée, si ce n'est l' étude mentionnée mettant la barre à 13H.

Sur ce sujet,  le Dr Jason Fung à écrit un bouquin en 2022 "les lois du cancer" (je vais le commander), dont la présentation reprend clairement cette idée:
Dans une lecture accessible, le Dr Fung propose un nouveau paradigme pour lutter contre le cancer, avec des recommandations sur ce que nous pouvons faire pour créer un sol hostile  L'une de ces stratégies est le jeûne intermittent, qui réduit la glycémie, abaissant les niveaux d'insuline. Une autre, en éliminant la consommation d'aliments stimulant l'insuline, tels que le sucre et les glucides raffinés.

Je vais jeter un coup d'œil sur ton bouquin...

Bonjour à tous,
J ai lu avec intérêt vos posts sur le jeûne
J écoute avec intérêt deux médecins qui parlent entre autre du jeûne, sujet polémique mais comme ma curiosité et la plus forte je me permets de vous partager ma ressource.
Encore une fois je n' ai pas de connaissances médicales et j avance comme vous avez prudence.
Leur site " séquoia santé "parle de l excès d insuline suite à l alimentation dans divers cas.
A discuter ensemble si vous voulez.
Cordialement

J'ai regardé les vidéos du Dr Jean-Loup Mouysset (oncologie intégrative).
Par rapport au jeûne nocturne, sur une étude faite auprès de femmes atteintes du cancer du sein et qui le pratiquent régulièrement, on observe une baisse des récidives de 30%.
Comme je suis plutôt insomniaque, j'avais tendance à grignoter quasiment toutes les nuits. Maintenant, 2 à 3 fois par semaine, je n'avale rien pendant 12 heures.